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Kinfo 64 - Printemps 2007

 

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Éditorial :  Le plateau Engeland sera-t-il classé ?

Le gouvernement de la Région de Bruxelles Capitale vient d’entamer la procédure de classement du plateau Engeland ce 29 mars 2007.

Il faut préciser que SOS Kauwberg -Uccla Natura a indirectement contribué à cette décision. En effet, en automne 2006 une action en justice a été introduite en urgence contre la Région pour défaut d’initiation de la procédure de classement. Par son ordonnance du 2 mars 2007, le juge des référés justifie l’urgence et contraint le gouvernement à entamer la procédure sous peine d’astreinte. Le juge s’appuie sur l’avis de  la Commission Royale des Monuments et Sites (CRMS) qui avait rendu un avis favorable sur la demande de classement. 

 

A présent, la balle est dans le camp du gouvernement régional. Va-t-il appliquer les principes de conservation et de protection des Zones Spéciales de Conservation Natura 2000, contenus dans la directive européenne « Habitats » et suivre les conseils avisés des membres de la Commission Royale des Monuments et Sites ?

En tant que Capitale « verte » de l’Europe, Bruxelles est certainement tenue de montrer l’exemple.

La CRMS a émis des réserves sur le projet de lotissement du plateau Engeland qu’elle a jugé «  incompatible avec les conditions requises pour garantir la conservation de la zone verte de haute valeur biologique » également ZSC Natura 2000. Elle a estimé que le plateau Engeland assurait la continuité écologique indispensable entre le Kinsendael-Kriekenput et le bois de Verrewinkel et a recommandé de classer la Zone Verte de Haute Valeur Biologique, la partie non construite de l’Institut Pasteur ainsi qu’une bande de terrain de 20 mètres minimum de largeur, soustraite à la zone constructible du PRAS le long de la Zone Verte de Haute valeur biologique.

La CRMS a préconisé une réduction significative de la densité des constructions, de manière à opérer une réelle transition entre les quartiers urbanisés et la zone verte. Et surtout elle a recommandé de placer impérativement la zone de lisière écologique de 20 mètres dans la Zone constructible et non pas dans la Zone verte comme le prévoit le plan aujourd’hui.

 nous vous proposons de larges extraits des arguments qui ont motivé les choix de la CRMS 

Motifs avancés par la CRMS pour demander le classement du plateau Engeland

 Extrait de l’avis de la Commission Royale des Monuments et Sites
Le texte concerne tant les motifs du classement que la délimitation de la zone de protection du protection du classement.

 1. Situation géographique du bien 

Le site concerné par la demande de classement, le lieu-dit Engeland, nom d'un ancien hameau, est comme le Kauwberg adjacent, une colline limoneuse et sableuse, culminant à 100 m d’altitude au niveau de la rue Engeland et retombant en pentes assez marquées du nord-ouest à l'est, Jusqu'à la cote de 70 à 80 m. Utilisé pour la production agricole et herbagère dès le début du 198 siècle, l'abandon partiel des terres a conduit à la situation actuelle, celle d'un paysage écologique complexe où alternent des champs et prairies encore exploités, cloisonnés par des rideaux d'arbres, de bosquets feuillus, fourrés et friches mosaïquées par les divers stades évolutifs du reboisement spontané.

Le plateau Engeland est scindé en deux par la ravine étroite et profonde de l'Eykelenbosbeek ou Gaasbeek. Au nord de ce vallon, le site est occupé presque entièrement par le cimetière d'Uccle, limité par la rue de Verrewinkel et l'avenue de la Chênaie, tandis qu'au sud, l'Institut Pasteur donnant sur la rue Engeland vient s'insérer dans ce qui subsiste du paysage agricole.

2. Auteur et périmètre de la demande de classement 

La demande d'ouverture de la procédure de classement est introduite par l'a.s.b.l. SOS Kauwberg dont les statuts sont joints au dossier.

Le périmètre du classement surchargeant le plan de la situation existante - un extrait de la carte IGN au 1:10.000 - couvre un territoire délimité par la ligne de chemin de fer n° 26, le chemin du Puits, la rue Engeland, l'avenue Dolez, l'avenue des Pâturins, l'avenue de la Chênaie et la rue de Verrewinkel.  Renseignements pris, il s'avère qu'il s'agit là d'un périmètre brut tracé en raison de la difficulté à faire coïncider le périmètre pertinent avec le parcellaire cadastral. En réalité, un périmètre net (accepté par les demandeurs) s'obtient en soustrayant de celui indiqué, l'ensemble des terrains suivants: le cimetière d'Uccle, la bande de terrain lotie de longue date le long des avenues de la Chênaie et des Pâturins, l'Institut Pasteur sensu stricto, c'est-à-dire le terrain occupé par ses bâtiments et infrastructures et une petite parcelle elle aussi occupée par des constructions le long de la rue Engeland.

3. Situation juridique du site 

3.1. Propriétaires

Le bien, dont le parcellaire cadastral détaillé est donné dans le texte de la demande de classement (annexe IV), couvre approximativement une soixantaine d'hectares, s'agissant du périmètre brut, et se partage entre 5 propriétaires: la société BBL/ING Belgique, la Commune d'Uccle (sans doute principalement le cimetière), l'Etat fédéral (Institut Pasteur sensu lato, c’est-à-dire y compris les terrains libres, agricoles), la Région de Bruxelles-Capitale et la Société des Courses. L'extrait correspondant du plan cadastral n'étant pas joint au dossier, il n'a pas été possible de préciser si les mêmes propriétaires sont impliqués dans le périmètre net de la demande.

3.2. Plan Régional d'Affectation du Sol

Au PRAS, le périmètre brut de la demande de classement se répartit comme suit:

· zone d'équipement d'intérêt collectif (Institut Pasteur),

· zone d'habitation (3 éléments distincts en périphérie dont celui déjà loti des avenues de la Chênaie et des Pâturins),

· zone de cimetière (cimetière d'Uccle existant),

· zone de parc (un petit élément linéaire le long du cimetière),

· zone verte (2 petits éléments isolés le long du chemin du Puits et de la rue Engeland)

· zone verte de haute valeur biologique traversant le site de part en part, du chemin de fer à l'avenue Dolez

3.3. Natura 2000

En application à la Région de Bruxelles-Capitale de la directive européenne 92/43 EU la « zone verte de haute valeur biologique» et l'élément « zone de parc» mentionnés ci-dessus ont été désignés comme partie intégrante de la Zone Spéciale de Conservation (ZSC) n° II sous le numéro de subdivision II11 (plan annexé au dossier).

3.4. Plan Régional de Développement 2002

Le concept de réseau ou de maillage écologique intégré à la dernière version du PRD a fait l'objet d'une expression cartographique publiée au Moniteur Belge du 16-10-2001. Dans le périmètre brut proposé au classement par l'association SOS Kauwberg, celle-ci distingue :

· des sites de haute et très haute valeur biologique formant la «zone noyau» pour la conservation et le développement de la biodiversité en milieu urbain.

· des sites à valeur biologique moindre, mais avec des zones et/ou éléments de haute et très haute valeur biologique, dénommés « zones de développement ».

· des sites à valeur biologique moindre dénommés « zones de liaison» (plan annexé au dossier de demande)

4. Intérêt biologique-écologique et argumentation en faveur du classement 

4.1. Intérêt biologique-écologique intrinsèque : flore, végétation et faune.

La carte d'évaluation biologique, établie en 2000 (extrait joint au dossier) conjointement par l'Instituut Voor Natuurbehoud et l'IBGE, a relevé dans la partie non construite du site proposé au classement et coïncidant sensiblement avec le périmètre net défini au point 2 ci-dessus, les types suivants d'habitat ou de végétation classés selon leur valeur biologique:

1°) un bois feuillu du type de la chênaie à bouleau (Querco-Betuletum) et un élément de roselière marécageuse tous deux à très haute valeur biologique;

2°) des complexes de végétation correspondant à des stades variés de boisement spontané où sont associés des fourrés arbustifs et des stades plus évolués du type de la chênaie à charme (Stellario-Carpinetum), le tout formant des ensembles de haute et très haute valeur biologique;

3°) des complexes de fourrés arbustifs et de prairies parmi lesquelles la pelouse silicicole à agrostis, identifiés comme ensembles d'éléments de valeur biologique moindre et de très haute valeur biologique;

4°) un ensemble de haies vives et rideaux d'arbres de haute valeur biologique cloisonnant des prairies et des champs cultivés de valeur biologique moindre, mais dont l'ensemble acquiert une plus-value importante par le paysage bocager qu'il engendre, assez remarquable et unique en Région de Bruxelles-Capitale

Si les communautés végétales identifiées par la carte d'évaluation biologique ne contiennent guère de plantes rares ou remarquables, à part quelques espèces significatives et moins communes comme la jasione des montagnes (présence passée et donc potentielle aujourd’hui), la jacinthe des bois, le néflier, la bourdaine, ... et une espèce exceptionnelle de champignon, le paysage végétal doit son intérêt et sa grande valeur écologique à sa structure complexe, mosaïquée et toute en lisières. L'importance de ces dernières est contenue dans les notions scientifiques d'écotone et de gradient écologique auxquels le paysage, conçu comme un écosystème, doit une large part de sa biodiversité.  Ainsi, l'attractivité du couvert végétal du plateau Engeland pour 186 oiseaux, pour ne citer qu'un seul groupe faunistique, est liée assurément à son caractère bocager.

Par ailleurs, bien que leur intérêt relève davantage des aspects esthétique et historique, on ne peut manquer de signaler dans la présente rubrique, une série d'arbres remarquables, d'une part pour leurs dimensions, âge et port pittoresque, d'autre part, pour leur caractère de témoins de structures anciennes du paysage;
il s'agit des charmes (3 sujets), noisetier (1 seul), érable sycomore (1 seul) et plusieurs châtaigniers longeant le sentier n° 125 A cet égard, les chênes pédonculés, relativement jeunes et issus de la recolonisation spontanée de la friche post-culturale, constituent, eux aussi, des éléments remarquables
du paysage végétal en raison de leur port bas-branchu et de leur forme pratiquement sphérique (photos jointes au dossier), liés a leur développement comme sujets isolés, hors massif.

La reconnaissance par l'inventaire et l'évaluation phytoécologiques de l'ensemble des caractéristiques du couvert végétal et de leur importance pour la conservation de la nature et de la biodiversité ont été confirmées partiellement et officiellement, et par le PRAS, et par l'application de la directive européenne habitats. Cette reconnaissance se traduit par la zone qui traverse le plateau Engeland de part en part et qui est qualifiée de zone verte de haute valeur biologique dans le PRAS et d'élément II11 de la ZSC II du réseau Natura 2000. Les deux plans excluent cependant de la zone protégée en question:
1°) la partie non construite du domaine fédéral de l'Institut Pasteur,
2°) des espaces biologiquement valables mais d'un intérêt moindre dans la partie ouest du site, le long du chemin du Puits et de la rue Engeland (reprise au PRAS en zone d'habitation) ,
3°) un îlot boisé dans l'angle des avenues des Pâturins et Dolez occupant et protégeant la tête de vallon de l'Eykelenbosbeek.

4.2. Intérêt biologique-écologique extrinsèque

Déjà, la carte des ZSC, expression de la mise en application dans la Région de la directive européenne habitats, met bien en évidence le rôle essentiel de l'axe vert II11 propre au plateau Engeland (voir plan) dans le fonctionnement du réseau écologique régional, en assurant la continuité écologique entre des habitats de première importance que sont le bois de Verrewinkel et le Kinsendael-Kriekenput, voire ceux du Nekkersgat-Keyenbempt. Bien qu'officieuse et sans effet contraignant, la carte élaborée par l’IBGE en marge du PRD confirme ce rôle.

4.3. Importance hydrogéologique

Comme il a déjà été précisé au point 1, le site du plateau Engeland est drainé d'est en ouest, c'est-à-dire de l'avenue Dolez, à hauteur de la chapelle Hauwaert, jusqu'au chemin de fer, par l'Eykelenbosbeek qui serpente dans un vallon encaissé.

Selon toute évidence, l'aquifère qui alimente ce ruisseau est constitué des sables bruxelliens formant le soubassement géologique du plateau. Le site en question constitue donc, avec le Kauwberg voisin auquel il se raccorde topographiquement, l'impluvium de l'Eykelenbosbeek et des autres exutoires de la nappe, sources et ruisseaux, jalonnant son pourtour. Or, l'Eykelenbosbeek est le cours supérieur du Kinsenbeek qui, au-delà du chemin de fer, engendre, grâce à un débit important et soutenu, la zone humide du Kinsendael-Kriekenput, sites classés et réserves naturelles de surcroit.

Le plateau Engeland et la zone humide d'intérêt majeur en Région bruxelloise du Kinsendael-Kriekenput, sont donc solidaires ou interdépendants non seulement au plan écologique, mais aussi au plan hydrologique. Autrement dit, la conservation  de la zone humide en aval est conditionnée par celle de la source d'approvisionnement en eau située en amont. Toute intervention majeure sur cette dernière aurait des conséquences dommageables pour la zone humide doublement protégée.

5. Proposition de classement 

La CRMS constate qu'une partie importante du périmètre concerné par la demande est inscrite au PRAS en zone verte de haute valeur biologique (ZVHVB) et que, paradoxalement, le même plan affecte à une zone d'habitation prioritairement résidentielle (ZHPR), un terrain de 6,3 ha, mitoyen de la zone verte.

Elle observe - vu l'argumentation développée ci-dessus - que la zone verte de haute valeur biologique, risque de pâtir de la situation conflictuelle engendrée par l'urbanisation potentielle de ses abords.  Si cette urbanisation n'est pas maitrisée et si les constructions jouxtent véritablement la ZVHVB, celle-ci pourrait être affectée dans son intégrité biologique-écologique et dans une de ses fonctions essentielles qui est celle d'assurer la continuité du réseau écologique régional.

Attendu que la directive européenne habitats exclut de la protection du plateau Engeland les espaces biologiquement valables mais d'un intérêt moindre situés dans la partie ouest du site, le long du chemin du Puits et de la rue Engeland (reprise au PRAS en zone d'habitation), mais compte tenu de la valeur biologique-écologique intrinsèque de la ZVHVB et surtout de son importance extrinsèque comme maillon du réseau écologique régional, la CRMS propose le classement du plateau Engeland suivant un périmètre qui permettra de garantir des conditions de conservation adéquates à la ZVHVB Ce périmètre inclut (voir schéma ci-joint) :

1°) la ZVHVB telle qu'elle est délimitée au PRAS,
2°) l'ensemble de la zone d'équipement d'intérêt collectif correspondant au domaine de l'Institut Pasteur, à l'exclusion toutefois de sa partie construite à front de la rue Engeland (incluant l'aire de parking),
3°) une bande de terrain de 20 m de largeur soustraite à la zone d'habitation (ZHPR) du PRAS le long de la ZVHVB.

Cette bande de 20 m est destinée, au premier chef, à assurer la protection de la ZVHVB à l'égard de la pression humaine. Elle serait gérée comme lisière, c'est-à-dire comme zone de transition ou limite progressive au sens écologique de l'expression, entre la forêt dense et continue et les milieux ouverts constitués par l'espace horticole (cours et jardins). D'ailleurs, cette structure transitoire du couvert végétal est déjà pratiquement acquise dans la situation existante, c'est-à-dire dans la ZHPR.

Quant à la distance de 20 m, elle n'est pas arbitraire, mais, à l'instar de la zone de servitude non aedificandi autour des bois et forêts en RBC, elle est déterminée par l'éventualité de la chute d'un arbre dont la hauteur est de l’ordre de la vingtaine de mètres pour les peuplements du plateau Engeland.

6. Proposition de zone de protection 

L'intérêt intrinsèque et surtout l’intérêt extrinsèque de la zone proposée au classement comme maillon du réseau écologique régional commandent qu'elle soit entourée d'une zone de protection qui permette de respecter le principe de précaution dès lors que la conservation de la zone humide du Kinsendael-Kriekenput est conditionnée par celle de sa source d'approvisionnement en amont, c'est-à-dire l'aquifère du plateau Engeland-Kauwberg. Pour cette raison, la Commission propose que le site classé soit entouré d'une zone de protection comprise dans le périmètre proposé au classement par l'association SOS Kauwberg (qualifiée de périmètre brut au point 2).

 

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Actualités et Brèves uccloises

Une délégation de SOS Kauwberg - Uccla Natura a rencontré les représentants communaux, l’Echevin Marc Cools et Geoffroy Marinus, conseiller en environnement. 

Nous avons pu faire part de nos demandes relatives à l’amélioration de la protection de la nature à Uccle : zone humide du Broek, gestion des zones Natura 2000 du Kauwberg et du cimetière de Verrewinkel , présentation du projet de plaquette qui paraitra en automne. Nous avons reçu un accueil convivial et de nombreuses réponses positives à nos attentes. Nous en ferons état dans ces pages au fur et à mesure de leurs concrétisations.

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Plaidoyer pour le lierre 

une réponse aux promoteurs immobiliers qui diabolisent cette liane et prétextent de sa présence pour déclarer les arbres malades ou morts et réclamer leur abatage afin d’y mettre du béton 

 

Lors de réunions d’habitants dans le cadre de présentation de projets immobiliers qui requièrent de faire place nette et de « nettoyer » le terrain de sa végétation, les promoteurs n’hésitent pas à créditer le lierre de nombreuses tares : destructeur de murs et étouffeur d’arbres. En un mot la présence de lierre est synonyme d’abattage nécessaire de l’arbre sur lequel il se développe.

Pour le naturaliste, le lierre est une plante hôte merveilleuse dont la suppression a pour conséquence une nette diminution de biodiversité.…

Coupons d’abord les ailes aux canards :

Un lierre contre un mur abime-t--il celui-ci ?

Non. Le lierre utilise seulement le mur comme support et s’y accroche  à l’aide de petits crampons qui développent des radicelles superficielles pour puiser humidité et sels minéraux. Ces crampons se glissent aussi dans la moindre anfractuosité et peuvent causer des dommages aux vieux murs, au mortier sableux et friable. Le lierre contribue à la destruction de très vieux murs lorsqu’il parvient à insinuer ses racines en profitant des fentes présentes et faire sauter les pierres et les briques. En revanche, si le mur est en parfait état et lisse, il n'y a aucun problème : le lierre se fixe simplement sur le mur et ne cause aucune nuisance ; certains considèrent même qu'il les consolide en les "enserrant d'une carcasse ligneuse". 

Il faut néanmoins surveiller le lierre et éviter qu’il ne se glisse sous les gouttières, les toits, etc.  et si son développement le rapproche des infrastructures de l’habitation, il faut veiller à le tailler annuellement. 

Un lierre contre un mur apporte-t-il de l'humidité ?

Non, au contraire. Les racines se trouvant dans le sol pompent l'humidité de la terre. Les racines aériennes qui permettront au lierre de se fixer font de même au niveau du mur. En plus, c'est une plante à feuillage persistant. C'est donc une écran qui met le mur à l’abri des intempéries. Il protège aussi le mur du soleil et évite l’échauffement de l’habitat.

Un lierre est-il destructeur des arbres ?

Non, il l’utilise simplement comme support, comme les murs. Un arbre sain ne laisse le lierre se développer sur son tronc que dans la zone où il ne vole pas la lumière qu’il réserve à ses feuilles. Observez bien les arbres soi-disant envahis de lierre : il s’arrête sous la couronne feuillue. Il n’envahit la ramure d'un arbre que lorsque celui-ci est affaibli par une taille irraisonnée, la maladie ou les pollutions. La liane entre alors en concurrence avec l’arbre pour l'air et la lumière, accélérant le processus fatal dont il n’est pas la cause, mais le symptôme ! Le lierre n'est donc pas le responsable de la mort de l'arbre qui ne lui sert que de support.  Mais, s’ajoutant à la masse de l’arbre, il l’alourdit et augmente sa surface soumise aux vents forts. La conjugaison poids et prise au vent peut alors accélérer la chute de l’arbre déjà condamné par d’autres causes que la présence du lierre.

Un lierre étrangle-t-il les arbres ?

Lorsque les arbres à feuilles caduques sont dénudés durant l'hiver, ils donnent l’impression d’être étouffés par le lierre, qui lui, reste bien vert. Cette opinion erronée est provoquée par  l'opposition des cycles de développement entre le lierre et son support. Cependant, les tiges du lierre finissent toujours par enserrer complètement le tronc de l'arbre et, une fois devenues rigides, peuvent le gêner dans sa croissance, mais pas l’empêcher car le lierre grimpe de façon presque rectiligne sur son support, sans jamais s’y enrouler vraiment.
Par contre le chèvrefeuille s'enroule autour
des végétaux et cause alors déformations et retards de croissance pour l'arbre-support.

Le lierre ne mérite donc pas son surnom de « bourreau des arbres » que lui donnent les Français…

Dix raisons pour laisser le lierre grimper aux arbres et aux murs,
 et l’accueillir dans son jardin d’agrément

1. Le lierre offre une variété de coloris dans son feuillage selon l’exposition qu’il occupe. La persistance du feuillage au cours de l’hiver maintient de la vie et de la couleur au jardin.

2. Le lierre est une plante facile à cultiver ; il s’adapte à tous les types de sols, à l’ombre comme au soleil. Le lierre permet d’égayer un coin sombre et frais. Vous éviterez d’en planter au pied d’un arbre ou sur un mur aux pierres jointoyées, ses solides crampons les endommageraient. Le lierre est un petit paradis pour les insectes et les oiseaux à qui il fournit couvert et logis 

3. Le feuillage du lierre sert d’abri à de nombreux oiseaux au printemps, quelques oiseaux y construisent parfois leur nid, comme le merle, la grive musicienne ou le pigeon ramier. Les moineaux l’utilisent comme abris et y nichent parfois aussi.. Dans les bois, l'ambiance un peu sombre de la vieille chênaie gagnée par le lierre attire le roitelet triple bandeau, petit et discret nicheur normand très localisé. Le lierre remplace dans ce cas les branchages des résineux où ce roitelet est plus à l'aise. Les chauves-souris (pipistrelles) y trouvent un site de repos idéal en été.

4. A l’automne, de nombreux insectes butinent les fleurs du lierre à une époque où nectar et pollen sont rares. A l’époque de sa floraison le lierre est visité par de nombreux insectes de la familles des diptères (mouches, éristales), hyménoptères (abeilles, guêpes) et lépidoptères (papillons de nuit et de jour) qui s'activent aux heures chaudes sur les fleurs ensoleillées. Ainsi le lierre en fleur donne parfois l’impression d’être envahi par un essaim d’abeilles alors qu’il s’agit de dizaines de guêpes qui viennent se gaver de pollen avant l’hibernation dans les abris et maisons. Il est rare de voir autant de guêpes regroupées et qui, prises par leur butinage et saoulées de nectar, ne se préoccupent pas des hommes venus les observer. Mais souvent il s’agit d’abeilles et de mouches déguisées en guêpe (voir l’encadré pour plus de précisions). C’est aussi l’occasion d’observer une dernière fois nos papillons migrateurs qui viennent faire provision de pollen avant de partir pour leur voyage automnal.  Ce petit peuple d'insectes attire à son tour les oiseaux insectivores qui choisissent les proies qui leur conviennent. Fauvettes et pouillots fréquentent assidûment le lierre en fleur à cette époque de l'année où les migrateurs rechargent leurs batteries en cours de route. Les derniers frelons sont là aussi, on oublie souvent qu'ils sont un maillon important de la prédation dans le monde des insectes. 

5. En hiver, insectes, araignées et oiseaux trouvent sous le feuillage dense et solide du lierre une protection contre la pluie et le froid.

6. Au printemps,  à partir de mars (et même de février parfois) et jusqu'en avril (mai pour les derniers), les fruits du lierre seront l'aliment de choix au sortir de l'hiver pour de nombreux oiseaux, en particulier les pigeons ramiers, les grives, les merles, mais aussi les premières fauvettes à tête noire de retour de migration. La pulpe du fruit noir du lierre est remarquablement énergétique: 32% de lipides, 48% de glucides! De quoi doper n'importe quel oiseau qui ne dispose pas de beaucoup d’autres sources de nourriture, qui après s’être nourri, emporte les précieux noyaux qu’il ressème volontiers plus loin. Les oiseaux ne sont pas seuls à profiter des baies du lierre, à la sortie de l’hiver le lérot et le renard les apprécient aussi, même si ce dernier préfère parfois éventrer nos sacs poubelles… Aux indigènes s’ajoutent les passants qui au cours de leur migration s’arrêtent et prennent un plateau repas dans les chênaies riches en vieux lierres. Mars et avril sont les mois où on peut y observer grives mauvis et litornes de passage. Les arbres résonnent alors d'étonnants concerts où se mêlent des mélopées anarchiques chantées par ces nombreux convives.

7. Le lierre est une plante particulièrement bien adaptée au verdissement des façades. Sauf dans le cas de murs maçonnés à la chaux hydraulique naturelle ou à la terre et qui serait assez humide pour que les racines puissent y vivre, ce végétal n'abîme pas les façades, bien qu'il puisse endommager les peintures où ses crampons laissent des traces. Il est résistant aux conditions climatiques rudes (inondation, gel, sécheresse...).

8. Le lierre a un rôle climatique et peut lutter contre le réchauffement climatique : il reste vert toute l'année, ce qui lui permet de continuer à absorber du carbone pendant l'hiver, alors que la plupart des végétaux ont perdu leurs feuilles. Il est donc l’une des rares plantes à capter du CO2 l’hiver. A l’heure du réchauffement climatique dû à l’excès de gaz carbonique dans l’atmosphère ne faudrait-il pas planter du lierre partout ?

9. Le lierre est une plante dépolluante : des études ont aussi montré que le lierre avait une action dépolluante en absorbant certains gaz tel que le benzène.

10. Le lierre, toxique par ingestion, est utilisé en médecine populaire mais seulement en usage externe : cataplasme des feuilles contre les rhumatismes, les névralgies, les jambes gonflées, la cellulite, les cors au pied, les migraines; les compresses soulagent rhumatismes et lumbagos (faire bouillir 15 mn, une poignée de feuilles dans de l'eau et en imbiber les compresses). Dans la pharmacopée, il est utilisé dans les crèmes anticellulite.

Carte d’identité botanique du lierre grimpant

Le lierre est une plante très commune dans notre région d’une longévité de plus d’un siècle (jusque 400 ans). Il est l’une des quatre lianes arborescentes de notre flore. Les trois autres plantes grimpantes sont la clématite, le chèvrefeuille et le houblon. Son nom scientifique, Hedera helix, vient du latin haedere : s'attacher et helix : spirale. Il appartient à la famille botanique des Araliacées dont il est le seul représentant dans nos régions, les 800 autres araliacées croissent autour des tropiques ou dans nos intérieurs, comme les différents aralia. Le lierre est un végétal très ancien qui nous vient de l'époque tertiaire lorsque les saisons n'étaient pas différenciées, ce qui explique que son rythme végétatif n'est pas accordé au climat actuel (comme le Houx et le Gui) et au rythme de ses saisons. C'est une des rares plantes qui a survécu aux ères glaciaires et a maintenu son rythme de vie jusqu'à nos jours. Ces caractéristiques sont dues au climat qui régnait à cette époque. Les plantes fleurissaient plutôt en hiver, car cette saison offrait de l'humidité et des températures douces, alors que l'été était sec avec des températures plus élevées

Notre lierre présente donc  un cycle phénologique  inversé par rapport aux plantes qu’il utilise comme support.  C’est ce qui fait aussi son intérêt !

Les « deux » feuilles du lierre 

Les feuilles, alternes, à limbe assez coriace, vert foncé ou légèrement blanchie sur les contours du limbe, présentent deux formes différentes selon leur fonction, on parle d’hétérophilie : celles des tiges sans fleurs, sont divisées en 5 lobes plus ou moins profonds (parfois 3), celles des tiges fleuries et dressées, sont ovales, à sommet aigu. Ces feuilles sont persistantes et tombent au cours de leur sixième année. Mais pour fleurir, le rameau doit être bien exposé à la lumière.  Les feuilles sont ainsi différentes suivant que la tige qui les porte est éclairée ou non. Les tiges fertiles portent des feuilles en cœur, un peu comme celles du lilas, alors qu'à l'ombre, les feuilles sont découpées en lobes pointus.

Le lierre forme de longues tiges ligneuses rampantes ou grimpantes, jusqu’à 30 mètres de long au sol et 25 m à l’assaut des supports. Les tiges grimpantes portent au milieu des entrenœuds des crampons parfois difficiles à enlever à mains nues, qui sont des racines transformées émettant de nombreux poils ventouses qui s'accrochent à un support (mur, arbre, arbuste, etc.). Ces racines modifiées n'ont aucune fonction absorbante : le lierre n'est pas une plante parasite (à la différence du gui par exemple).   

Les tiges rampantes émettent, au niveau des nœuds, des racines adventives qui permettent à la plante de se multiplier.

Les fleurs portent cinq pétales et sont jaune verdâtre. Elles sont regroupées en ombelles disposées en grappes terminales. La floraison s'étale en septembre-octobre, et la fructification s'effectue vers la fin de l'hiver, début du printemps. 

Les fruits sont de petites baies sphériques de 10 mm de diamètre environ qui deviennent noires à maturité et contiennent 2 à 4 graines. Ces fruits, présents sur les plantes d'octobre à mars, arrivent à maturité en plein hiver.

Le lierre est une plante considérée comme toxique, du fait que la plante entière, mais surtout les baies, contient un glucoside, l'hédérine et des saponosides. L'ingestion des baies peut provoquer des troubles digestifs graves (vomissements et diarrhées) chez l’homme.

Les plantes indigènes des uns sont les invasives des autres ….

Un peu de poésie :

Le lierre de tes bras à ce monde me lie
Je ne peux pas mourir
Celui qui meurt oublie.
Aragon, les Yeux d'Elsa, "Nuit de Dunkerque"

Le lierre meurt où il s'attache
proverbe français

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 Témoignage suite aux Etats GénérEux de l’Environnement . 

En participant en mai 2006 aux conférences et débats des Etats GénérEux de l’Environnement, j’ai été attirée par le stand de Bruxelles Environnement (IBGE). J’ai pris quelques folders concernant les primes à la rénovation, à l’isolation, au chauffage solaire ou à l’achat d’électroménager, ainsi que des infos sur la faune et la flore.

Les conférences et débats m’intéressaient parce qu’il répondaient à mon attente au sujet de la nature et sa place dans la ville.

Suite à cette prise de conscience, je me suis mise à « acheter malin » (frigo A+, ampoules économiques et prises avec interrupteur). 

De plus, à la radio, j’ai été attiré par la campagne « défi énergie » organisée par Bruxelles Environnement et je me suis engagée à participer à ce défi énergie.

Quelles révélations sur ma propre consommation qui engendre du CO2 

Que d’apprentissages !  Par les ateliers thématiques sur les infos et conseils pour mieux consommer, mieux isoler, mieux prendre conscience des pertes d’énergie donc vecteurs de CO2 

Merci à S.O.S. Kauwberg d’avoir permis cette prise de conscience par cette belle manifestation avec conférences, stands et débats-ateliers.

Depuis lors :

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·  Nous avons diminué le thermostat de 1°

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·  Nous éteignons le chauffage lorsque nous partons

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·  Nous éteignons les spots lorsqu’ils sont  inutiles

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·  Je prends plus souvent le vélo que la voiture pour aller travailler

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·  J'ai isolé les tuyaux du chauffage et de l’eau chaude dans la cave et le garage

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·  J'ai isolé les portes avec des boudins bas de porte

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·  J'ai installé des ampoules économiques et des prises avec interrupteur pour toute la hi-fi, vidéo, DVD, Télévision, ordinateur et scanner

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Je réalise les petits vaisselles à la main …

Et notre confort et notre qualité de vie n’ont pas changé !

Si ce témoignage pouvait encourager à prendre conscience de la consommation excessive et de la pollution qu’elle entraîne ce serait tout bénéfice pour l’avenir de nos enfants.

Je vous invite à participer au prochain défi énergie qui vous apportera à vous aussi plein de trucs et conseils.  Vous pouvez vous inscrire sur www.defi-energie.be   

Savez-vous que :

Une radio consomme 3,9 Watt en marche et 3 Watt en veille  

Une télévision consomme 120 Watt pour fonctionner 4 heures et 220 watt par jour en veille, pour ne rien regarder !

 MG 

 

 La veille : une consommation discrète mais énergivore

De plus en plus d'appareils sont équipés de la fonction veille qui absorbe une puissance continue (24h sur 24) et faible (de 1 à 20 W). Le cumul de ces veilles (tables de cuisson à induction, décodeurs, magnétoscopes, démodulateurs, minitel...) peut atteindre plus de 200 kWh par an.

La consommation d'énergie d'une veille peut-être beaucoup plus importante que la consommation lorsque l'appareil est allumé !

Par exemple : vous regardez votre télévision 3h par jour, et vous la mettez en veille 21h. Si la puissance en marche est de 80 W, et la puissance en veille est de 15 W, votre consommation sera de :
(80X3) + (15X21) = 240 + 315 =
555 Wh sur 24h.

consommation allumée

consommation en veille

consommation totale

80 Watt X 3 heures

15 Watt X 21 heures

 

240 Wh

315 Wh

555 Wh par jour au lieu de 240 Wh
si vous ne l'aviez pas
laissée en veille !!!

 

 

 

 

 

 

Texte et tableau extraits du site de la Chambre de Consommation d'Alsace :
(http://www.cca.asso.fr/eco/loisir.htm). 

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SOS Kauwberg - Uccla Natura asbl
Rapport d’activités 2006

ASBL

Comme décidé à l’AG de février 2006, notre nom officiel complet est désormais « SOS Kauwberg - Uccla Natura ». 

NATURA 2000

Le Kauwberg attend toujours son plan de gestion…

ENQUETES PUBLIQUES 

Plateau Engeland

Deux enquêtes en 2006. Toutes deux ont débouché sur des autorisations de lotir avec quelques conditions restrictives.

SOS Kauwberg Uccla Natura a  introduit la demande du classement du plateau Engeland et a suivi le dossier juridique de ce classement.

Nous sommes aussi intervenus dans le cadre de différentes  enquêtes d’environnement :

Agrandissement d’une maison av. de la Chênaie, sur le Kauwberg, placement de bulles sur des tennis mitoyens au Kinsendael, les constructions au Moensberg. Nos remarques ont porté sur les risques d’atteinte à la nappe aquifère, aux déplacements des espèces, à l’incidence biologique de l’éclairage nocturne.

ACTIVITES ET VISITES GUIDEES 

Nettoyage du Kauwberg le 19 mars.

Dans le cadre d’Uccle ma découverte :

Promenades nature le 22 et le 23 avril 

Promenade contée le 22 avril 

Promenades « patrimoine » le 22 et le 23 avril 

Promenade ornithologique le 23 avril 

plus de 150 personnes ont participé à ces différentes activités.

Etats GénérEux de l’Environnement à Uccle, le samedi 13 mai.

Présence à la foire de Saint-Job le 16 septembre

Participation à la porte-ouverte du vignoble du Geleytsbeek le 24 septembre.

Promenade mycologique d’initiation, le dimanche 8 octobre. 

HET BROEK

Nous poursuivons notre gestion attentive de la zone humide. Un nettoyage du site a eu lieu fin de l’hiver, un autre en juillet à un moment de grande chaleur ou les mares étaient à sec, la nappe phréatique étant descendue particulièrement bas, asséchant tout le site. Les mares se sont reconstituées en août. 

SITE INTERNET
Le site de SOS Kauwberg est régulièrement visité. On attend encore et toujours un lien avec uccle.be …! Les rallyes, une carte du Kauwberg peuvent y être téléchargés.

Etats générEux de l’Environnement à Uccle

Cette activité a été le point fort de l’année. La journée de réflexion sur les problématiques environnementales à Uccle, en collaboration avec l’ACQU a rassemblé une cinquantaine de personnes, des membres de comités de quartiers et des responsables d’associations qui ont assisté aux exposés introductifs et participé aux différents débats. Ces rencontres et échanges ont été appréciés par les participants qui ont émis le souhait que cette initiative ait des prolongements ultérieurs. Le bilan des Etats GénérEux est aussi celui d’un « lieu de parole » où débattre de la ville. Pour certains ces échanges ont permis une prise de conscience et l’engagement dans des actions réfléchies comme le « Défi énergie ».
Les actes seront publiés en 2007 lorsque les rapporteurs auront couché leurs notes sur papier.

MEMORANDUM DE SOS KAUWBERG-Uccla natura

Les élections communales nous ont donné l’occasion de faire part de nos inquiétudes relatives à la nature et à l’environnement à Uccle. Nous avons réalisé un état des lieux et un ensemble de demandes en nous inspirant du travail réalisé par Bruxelles Nature. Tous les candidats (câblés) l’ont reçu par courriel et ont répondu soit individuellement, soit par l’intermédiaire de leur tête de liste. Toutes les listes ont répondu, parfois plusieurs candidats. Des éléments en ont été repris dans les programmes politiques, nous attendons le programme de majorité.

rallye permanent  

La brochure, traduite en anglais par Susan Wild, en allemand par Franziska Clauss et en néerlandais par Léo Camerlynck est sortie au printemps 2006. Toutes les brochures peuvent être téléchargées sur notre site internet

Représentation dans d’autres associations.

Participation de nos administrateurs à l’ACQU (1 administrateur), à Bruxelles Nature, (2 postes d’administrateur), à l’Entente Nationale pour la Protection de la Nature (en tant que secrétaire francophone). 

Notre administrateur a en charge la réalisation et la gestion des sites internet de ces deux associations.

ACTIONS AVEC d’autres associations.

Nous nous sommes montrés intéressés à la participation à une maison de l’environnement à Bruxelles. Le projet suit son cours et devrait aboutir en 2007.
Nous avons soutenu la mise sur pied d’une régionale bruxelloise de Natagora et travaillerons en partenariat avec cette association.

CYCLE DE CONFERENCES

Relatives à la nature et à l’environnement, partant du constat que ce type de conférences n’a que très rarement lieu à Uccle. SOS Kauwberg joue son rôle d’association environnementale centrale à Uccle.

KINFO

Comme les années précédentes, nous avons édité 4 K Info, vitrines de l’association  SOS Kauwberg. Le mémorandum et ses réponses ont fait l’essentiel de deux éditions.

FOIRE DE SAINT-JOB 

Participation et tenue d’un stand. Distribution du rallye au public et aux candidats aux élections communales. 

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