K Info 50
Accueil Remonter K Info 35 K Info 36 K Info 37 K Info 38 K Info 39 K Info 40-41 K Info 42 K Info 43 K Info 44 K Info 45 K Info 46 K Info 47 K Info 48 K Info 49 K Info 50 K Info 51 K Info 52 K Info 53 K Info 54 K Info 55 K Info 56 K Info 57 K Info 58 K Info 59 K Info 60 K Info 61 K Info 62 K Info 63 K Info 64 K Info 65 K Info 66 K Info 67 K Info 68 K Info 69 K Info 70 à ce jour en PDF

 

kinfo 50

Table des matières
(en minuscule les titres dont le contenu n'est pas repris sur ces pages)

Editorial : du Kauwberg au plateau Engeland

Promenade champignon

Découverte botanique de M. Tanghe au Kauwberg

Émois autour du plateau Engeland

Intervention en Commission de concertation : dossier Engeland-Dolez

Avis de la Commission de concertation

Intervention en Commission de concertation : dossier Engeland-Puits

Avis de la Commission de concertation

Agenda du Kauwberg : voir actualités

Abonnez-vous ! C'est votre soutien financier à l'action de bénévoles. 

Editorial - Du Kauwberg au Plateau Engeland

Ce numéro du Kauwberg Info fait largement écho aux évènements urbanistiques de la fin de cet été : des enquêtes publiques de tous côtés.

Il est vrai que le PRAS a 2 ans. Nous vous l’avions présenté dans le Kauwberg Info 40-41 de l’été 2001. Les deux années suivantes ont été consacrées à préparer les dossiers, négocier des achats de terrains, etc. de sorte que presque tous les promoteurs débarquent en même temps avec des projets de lotissements : deux au plateau Engeland, un face à la gare de Calevoet, d’autres de 10 ou 20 maisons dans d’autres lieux. L’accroissement du nombre de logements à Uccle serait de plus de 700 soit près de 2000 habitants en plus ou augmentation de 3% de la population uccloise.

Comme vous lirez dans ce numéro, SOS Kauwberg a été fort impliqué dans les deux enquêtes concernant le plateau Engeland.

Mais n’oublions pas le Kauwberg pour autant :

Nous étions présents à la foire de Saint-Job ce 20 septembre où il a été beaucoup question du plateau Engeland. A notre stand Ludovic membre actif au sein d’AVES animait des activités ornithologiques (voir photo page 19)

Quinze jour plus tard avait lieu notre promenade champignon en l’absence de Pierre Piérard, victime d’une maladie due à une bactérie transmises par les tiques et que nous approfondirons (tout comme

l’échinococcose véhiculée par les renards) dans un prochain numéro.

Notons enfin que le Kauwberg a l’honneur d’héberger une variété de jonc que Martin Tanghe a eu le plaisir de découvrir au printemps 2002 lorsqu’il effectua une étude en vue du classement.

Retour en haut de cette page

Promenade Champignon du 11 octobre

kauwberg11octopourkinfo.jpg (155637 octets)Tout le monde attendait Pierre Piérard pour la promenade champignon. Il n’a malheureusement pu la guider pour des raisons de santé. Pierre a en effet développé la maladie de Lyme début septembre et a dû être hospitalisé à Ste-Elisabeth pour recevoir le traitement nécessaire. L’attaque a été sévère, entraînant une paralysie de presque tout le corps, et au moment de clôturer ce KauwbergInfo, Pierre, toujours bien entouré de Macha, son épouse, poursuit sa convalescence.
Nous lui souhaitons de retrouver au plus tôt le plaisir de courir les bois.

La promenade ayant été annoncée dans notre revue et dans la presse locale, c’est au pied levé que Marc De Brouwer a guidé la quinzaine de participants présents.
Le temps sec de l’année n’a pas été propice aux champignons. Nous avons cependant pu observer quelques « classiques » souvent présents lors de la promenade champignon : amanites (tue mouche, citrine, rougissante, vaginée), lactaires plombés, russules ocre-jaune, mycènes, laccaires laqués, collybies, hypholomes fasciculés, pholiotes écailleuses, clitocybes (nébuleux, anisé, inversé), pieds bleus, tramètes versicolores et polypores du bouleau.

 

Un jonc rare découvert au Kauwberg

Article scientifique de Martin Tanghe *

1. au Kauwberg
(Région de Bruxelles-Capitale) (E4.45.41)

Juncus subnodulosus se trouve au Kauwberg dans la zone humide située à proximité de la chaussée de Saint-Job. L'espèce y fait partie d'une mégaphorbiaie marécageuse à base de Filipendula ulmaria, Epilobium hirsutum, Cirsium oleraceum, Carex acutiformis, Rubus sp. et où l'abondance d'Equisetum telmateia signale en principe des suintements d'eau carbonatée.

Juncus subnodulosus serait donc le témoin d'un élément de tourbière alcaline qui n'a survécu à l'abandon, l'enfrichement et la rudéralisation (1) que grâce à la ténacité de son système de rhizomes et à sa capacité à croître en hauteur, en somme, de maintenir “ sa tête hors de l'eau ”.

J'ai découvert la plante en avril 2002, à l'état de chaume, lors d'une enquête générale visant à déterminer si le Kauwberg méritait toujours le statut de site classé (demande du ministre DRAPS) et je l'ai revue plus tard dans la saison, parfaitement développée. La réponse à l'enquête est donc d'autant plus positive. La découverte de Juncus subnodulosus compense d'une certaine manière la perte de plusieurs espèces non retrouvées cette année comme Trifolium médium, Polygala vulgaris, Gnaphalium sylvativum, Campanula trachelium..., présentes jusque dans les années 1980 (TANGHE 1986 a).
Rappelons que Juncus subnodulosus, le jonc à tépales obtus, n'est pas signalé dans les communes bruxelloises par PIRE et MULLER (1866), ni par l'Atlas (VAN ROMPAEY et DELVOSALLE 1979). Il a cependant été découvert en 1997 au bord de l'étang sud du parc de Woluwé (E4.37.13), dans une jonchaie à Juncus inflexus, J. effusus, J. conglomeratus et J. acutiflorus... (SAINTENOY-SIMON 1998). Cette trouvaille confirme le très grand intérêt de ce parc (TANGHE 1986 b).

Runcus subnodulosus se trouve au Kauwberg dans la zone humide située à proximité de la chaussée de Saint-Job. L'espèce y fait partie d'une mégaphorbiaie marécageuse à base de Filipendula ulmaria, Epilobium hirsutum, Cirsium oleraceum, Carex acutiformis, Rubus sp. et où l'abondance d'Equisetum telmateia signale en principe des suintements d'eau carbonatée.

Juncus subnodulosus serait donc le témoin d'un élément de tourbière alcaline qui n'a survécu à l'abandon, l'enfrichement et la rudéralisation (1) que grâce à la ténacité de son système de rhizomes et à sa capacité à croître en hauteur, en somme, de maintenir “ sa tête hors de l'eau ”.

J'ai découvert la plante en avril 2002, à l'état de chaume, lors d'une enquête générale visant à déterminer si le Kauwberg méritait toujours le statut de site classé (demande du ministre DRAPS) et je l'ai revue plus tard dans la saison, parfaitement développée. La réponse à l'enquête est donc d'autant plus positive. La découverte de Juncus subnodulosus compense d'une certaine manière la perte de plusieurs espèces non retrouvées cette année comme Trifolium médium, Polygala vulgaris, Gnaphalium sylvativum, Campanula trachelium..., présentes jusque dans les années 1980 (TANGHE 1986 a).
Rappelons que Juncus subnodulosus, le jonc à tépales obtus, n'est pas signalé dans les communes bruxelloises par PIRE et MULLER (1866), ni par l'Atlas (VAN ROMPAEY et DELVOSALLE 1979). Il a cependant été découvert en 1997 au bord de l'étang sud du parc de Woluwé (E4.37.13), dans une jonchaie à Juncus inflexus, J. effusus, J. conglomeratus et J. acutiflorus... (SAINTENOY-SIMON 1998). Cette trouvaille confirme le très grand intérêt de ce parc (TANGHE 1986 b).

Runcus subnodulosus se trouve au Kauwberg dans la zone humide située à proximité de la chaussée de Saint-Job. L'espèce y fait partie d'une mégaphorbiaie marécageuse à base de Filipendula ulmaria, Epilobium hirsutum, Cirsium oleraceum, Carex acutiformis, Rubus sp. et où l'abondance d'Equisetum telmateia signale en principe des suintements d'eau carbonatée.

Juncus subnodulosus serait donc le témoin d'un élément de tourbière alcaline qui n'a survécu à l'abandon, l'enfrichement et la rudéralisation (1) que grâce à la ténacité de son système de rhizomes et à sa capacité à croître en hauteur, en somme, de maintenir “ sa tête hors de l'eau ”.

J'ai découvert la plante en avril 2002, à l'état de chaume, lors d'une enquête générale visant à déterminer si le Kauwberg méritait toujours le statut de site classé (demande du ministre DRAPS) et je l'ai revue plus tard dans la saison, parfaitement développée. La réponse à l'enquête est donc d'autant plus positive. La découverte de Juncus subnodulosus compense d'une certaine manière la perte de plusieurs espèces non retrouvées cette année comme Trifolium médium, Polygala vulgaris, Gnaphalium sylvativum, Campanula trachelium..., présentes jusque dans les années 1980 (TANGHE 1986 a).
Rappelons que Juncus subnodulosus, le jonc à tépales obtus, n'est pas signalé dans les communes bruxelloises par PIRE et MULLER (1866), ni par l'Atlas (VAN ROMPAEY et DELVOSALLE 1979). Il a cependant été découvert en 1997 au bord de l'étang sud du parc de Woluwé (E4.37.13), dans une jonchaie à Juncus inflexus, J. effusus, J. conglomeratus et J. acutiflorus... (SAINTENOY-SIMON 1998). Cette trouvaille confirme le très grand intérêt de ce parc (TANGHE 1986 b).

Runcus subnodulosus se trouve au Kauwberg dans la zone humide située à proximité de la chaussée de Saint-Job. L'espèce y fait partie d'une mégaphorbiaie marécageuse à base de Filipendula ulmaria, Epilobium hirsutum, Cirsium oleraceum, Carex acutiformis, Rubus sp. et où l'abondance d'Equisetum telmateia signale en principe des suintements d'eau carbonatée.

Juncus subnodulosus serait donc le témoin d'un élément de tourbière alcaline qui n'a survécu à l'abandon, l'enfrichement et la rudéralisation (1) que grâce à la ténacité de son système de rhizomes et à sa capacité à croître en hauteur, en somme, de maintenir “ sa tête hors de l'eau ”.

J'ai découvert la plante en avril 2002, à l'état de chaume, lors d'une enquête générale visant à déterminer si le Kauwberg méritait toujours le statut de site classé (demande du ministre DRAPS) et je l'ai revue plus tard dans la saison, parfaitement développée. La réponse à l'enquête est donc d'autant plus positive. La découverte de Juncus subnodulosus compense d'une certaine manière la perte de plusieurs espèces non retrouvées cette année comme Trifolium médium, Polygala vulgaris, Gnaphalium sylvativum, Campanula trachelium..., présentes jusque dans les années 1980 (TANGHE 1986 a).
Rappelons que Juncus subnodulosus, le jonc à tépales obtus, n'est pas signalé dans les communes bruxelloises par PIRE et MULLER (1866), ni par l'Atlas (VAN ROMPAEY et DELVOSALLE 1979). Il a cependant été découvert en 1997 au bord de l'étang sud du parc de Woluwé (E4.37.13), dans une jonchaie à Juncus inflexus, J. effusus, J. conglomeratus et J. acutiflorus... (SAINTENOY-SIMON 1998). Cette trouvaille confirme le très grand intérêt de ce parc (TANGHE 1986 b).

Runcus subnodulosus se trouve au Kauwberg dans la zone humide située à proximité de la chaussée de Saint-Job. L'espèce y fait partie d'une mégaphorbiaie marécageuse à base de Filipendula ulmaria, Epilobium hirsutum, Cirsium oleraceum, Carex acutiformis, Rubus sp. et où l'abondance d'Equisetum telmateia signale en principe des suintements d'eau carbonatée.

Juncus subnodulosus serait donc le témoin d'un élément de tourbière alcaline qui n'a survécu à l'abandon, l'enfrichement et la rudéralisation (1) que grâce à la ténacité de son système de rhizomes et à sa capacité à croître en hauteur, en somme, de maintenir “ sa tête hors de l'eau ”.

J'ai découvert la plante en avril 2002, à l'état de chaume, lors d'une enquête générale visant à déterminer si le Kauwberg méritait toujours le statut de site classé (demande du ministre DRAPS) et je l'ai revue plus tard dans la saison, parfaitement développée. La réponse à l'enquête est donc d'autant plus positive. La découverte de Juncus subnodulosus compense d'une certaine manière la perte de plusieurs espèces non retrouvées cette année comme Trifolium médium, Polygala vulgaris, Gnaphalium sylvativum, Campanula trachelium..., présentes jusque dans les années 1980 (TANGHE 1986 a).
Rappelons que Juncus subnodulosus, le jonc à tépales obtus, n'est pas signalé dans les communes bruxelloises par PIRE et MULLER (1866), ni par l'Atlas (VAN ROMPAEY et DELVOSALLE 1979). Il a cependant été découvert en 1997 au bord de l'étang sud du parc de Woluwé (E4.37.13), dans une jonchaie à Juncus inflexus, J. effusus, J. conglomeratus et J. acutiflorus... (SAINTENOY-SIMON 1998). Cette trouvaille confirme le très grand intérêt de ce parc (TANGHE 1986 b).

Runcus subnodulosus se trouve au Kauwberg dans la zone humide située à proximité de la chaussée de Saint-Job. L'espèce y fait partie d'une mégaphorbiaie marécageuse à base de Filipendula ulmaria, Epilobium hirsutum, Cirsium oleraceum, Carex acutiformis, Rubus sp. et où l'abondance d'Equisetum telmateia signale en principe des suintements d'eau carbonatée.

Juncus subnodulosus serait donc le témoin d'un élément de tourbière alcaline qui n'a survécu à l'abandon, l'enfrichement et la rudéralisation (1) que grâce à la ténacité de son système de rhizomes et à sa capacité à croître en hauteur, en somme, de maintenir “ sa tête hors de l'eau ”.

J'ai découvert la plante en avril 2002, à l'état de chaume, lors d'une enquête générale visant à déterminer si le Kauwberg méritait toujours le statut de site classé (demande du ministre DRAPS) et je l'ai revue plus tard dans la saison, parfaitement développée. La réponse à l'enquête est donc d'autant plus positive. La découverte de Juncus subnodulosus compense d'une certaine manière la perte de plusieurs espèces non retrouvées cette année comme Trifolium médium, Polygala vulgaris, Gnaphalium sylvativum, Campanula trachelium..., présentes jusque dans les années 1980 (TANGHE 1986 a).
Rappelons que Juncus subnodulosus, le jonc à tépales obtus, n'est pas signalé dans les communes bruxelloises par PIRE et MULLER (1866), ni par l'Atlas (VAN ROMPAEY et DELVOSALLE 1979). Il a cependant été découvert en 1997 au bord de l'étang sud du parc de Woluwé (E4.37.13), dans une jonchaie à Juncus inflexus, J. effusus, J. conglomeratus et J. acutiflorus... (SAINTENOY-SIMON 1998). Cette trouvaille confirme le très grand intérêt de ce parc (TANGHE 1986 b).

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

PIRE, L. et MULLER, F., 1866.- Flore analytique du Centre de la Belgique. Bruxelles, ComptoirUniversel d'Imprimerie et de Librairie, 299 pp. -- SAINTENOY-

SIMON, J., 1998.- Excursions 1997 du Groupe Flore Bruxelloise. Adoxa 20-21 :15-32 (p.29-30).

TANGHE, M., 1986 a.- Promenade au Kauwberg.
Ligue des amis du Kauwberg. Monographie n° 1, 23 pp.

TANGHE, M., 1986 b.- Gradients écologiques dans les pelouses du parc de Woluwé, à Bruxelles. Dumortiera 34-35 : 128-135.
VAN ROMPAEY, E. et DELVOSALLE, L., 1979.- Atlas de la Flore belge et luxembourgeoise, Ptérido-phytes et Spermatophytes, 2e édition revue par L. DELVOSALLE (et coll). Meise, Jardin botani-que national de Belgique, 1542 cartes.

* Article publié dans la revue Adoxa N° 37 décembre 2002 (p 35), éditée par l’Amicale Européenne de Floristique,
secrétariat : rue de Fosses 7H, B-5150 Floreffe, Belgium ; Tel. +32-(0)81-44.63.77 ;

Juncus_subnodulosus_kinfo.jpg (51958 octets)Juncus_subnodulosusfleurkinfo.jpg (28400 octets)

 

Les photos proviennent des sites internet suivants : 
http://www.bdp.it/~fitf0001/ERBAREA/PIANTE/4817-1.JPG (fleur)
http://www.uib.es/depart/dba/botanica/herbari/generes/Juncus/subnodulosus (plante)
Cliquez sur la miniature, n
ous avons placé un hyperlien vers la photo originale
Si une photo manque, c'est que nous avons du l'enlever et que son utilisation nous a été interdite

Retour en haut de cette page

Émois autour du plateau Engeland

Début septembre SOS Kauwberg a été contacté par plusieurs personnes habitant aux alentours du plateau Engeland : des projets de lotissements risquaient d’avoir un impact sur le Kauwberg. L’ACQU a de même été contactée par des riverains qui découvraient la réalité du PRAS : le plateau Engeland est constructible et le bel environnement de calme et de verdure de leur quartier risquait de disparaître.

Au nom de SOS Kauwberg Marc De Brouwer a accompagné Bernard Jouret et Alain Megoeul de l’ACQU à différentes réunions avec les riverains.

Nos expériences des enquêtes publiques ont permis d’aider les riverains à se structurer en comités de quartier. Nos conseils ont canalisé les réactions des habitants et les ont orientés vers des arguments urbanistiques plutôt qu’affectifs, auxquels les membres de la Commission de concertation sont attentifs.

Nous craignions au départ d’être en présence de réactions de type NIMBY (Not In My Back Yard—textuellement pas dans mon jardin) mais ce ne fut pas le cas et le travail effectué par les deux comités fut remarquable.
Le décorticage des rapports d’incidence permit de faire apparaître les excès et failles de ceux-ci.

Le résultat a été atteint : les projets de lotissement ont tous deux reçus des avis défavorables.

Nos remarques et notre apport d’idées originales ont contribué au rejet du projet d’une part et aussi à l’imposition de limites urbanistiques (distance des constructions par rapport à la Zone Verte de Haute Valeur Biologique) et environnementales (projets de « lotissement durable) pour tout nouveau projet, c’est pourquoi nous vous les proposons dans les pages suivantes.

Vous trouverez aussi d’autres informations sur les sites internet des deux comités : 

http://web.wanadoo.be/verrewinkel et http://comite-engeland-puits.lapleiade.be

Le Plateau Engeland fera aussi l’objet de nombreux autres articles dans notre numéro d’hiver. A suivre …

Retour en haut de cette page

Dscf0005k.jpg (27483 octets)

Dscf0003k.jpg (42859 octets)Présentation des demandes de lotissement, par l’Echevine de l’urbanisme, au Centre culturel réquisitionné pour accueillir les 500 personnes qui avaient demandé à être entendues par la Commission de concertation.

Intervention dans le cadre du projet de lotissement au plateau Engeland en bordure de l’avenue Dolez
(Intervention de Marc De Brouwer pour SOS Kauwberg):

Le projet de lotissement au plateau Engeland est le premier projet d’une telle ampleur en bordure d’une zone verte à haute valeur biologique (ZVHB) devant participer au maillage vert et bleu du PRD et pressenti pour être un élément du réseau Natura 2000. Il s’agit d’un précédent qui servira de référence aux projets demandés dans des contextes similaires. Mon intervention se limite volontairement sur les aspects du projet qui peuvent nuire à la ZVHB et amoindrir sa qualité biologique. L’idéal aurait évidemment été de mettre l’entièreté de cet espace semi-naturel en zone verte, mais le PRAS en a décidé autrement. Veillons alors à limiter son impact sur l’environnement.

Mais avant tout observons que le projet tel que présenté ne peut être accepté parce qu’il ignore la prescription 0.2 du PRAS qui énonce que : (je lis le PRAS) « les demandes de certificat et de permis d’urbanisme ou de lotir portant sur une superficie au sol de minimum 5.000 m² prévoient le maintien ou la réalisation d’espaces verts d’au moins 10 % de cette superficie au sol comprenant un ou plusieurs espaces verts d’un seul tenant de 500 m² de superficie au sol chacun », ce qui dans le cas de ce projet portant sur une superficie de 29 617 m² doit entraîner la création de 2960 m² d’espaces verts.
Or le projet n’en mentionne aucun !
Mes remarques suivantes s’inscrivent alors comme des recommandations pour l’élaboration d’un prochain plan de lotissement.

Le projet ne devrait se réaliser qu’après la réalisation du collecteur de la vallée du Verrewinkelbeek-Linkebeek. En effet la parcelle à lotir est située au-delà de la ligne de crête du bassin du Geleytsbeek et appartient, comme le quartier environnant au bassin hydrologique du Linkebeek. Il devrait donc être relié au collecteur de son bassin naturel. Si l’on autorise ce projet à se relier au bassin du Geleytsbeek, pourquoi ne prolonge-t-on pas l’égouttage à toute la partie haute du quartier non reliée à l’égout  et dont les eaux peuvent elles aussi dévaloriser les zones vertes proches ?

Aspect environnemental en liaison avec la ZVHB participant au futur réseau Natura 2000
Le projet est situé en bordure d’une zone verte de haute valeur biologique participant au maillage vert, sur laquelle il risque d’avoir un impact en l’absence d’espace tampon. Cette zone verte est pressentie pour faire partie d’un réseau européen de protection des habitats naturels de la faune et de la flore. Il semble de ce fait réaliste de demander que des prescrits tels que ceux qui concernent les abords de la forêt de Soignes au statut identique (ZVHB et Natura 2000) soient mis en œuvre le long de la ZVHB. Ainsi une zone de recul, non aedificandi de 40 m serait de nature à protéger la quiétude de la faune et permettre la nidification des nombreuses espèces répertoriées par AVES. Un tel prescrit s’inscrit dans la lettre et l’esprit de la prescription 0.2 du PRAS : « Dans toutes les zones, la réalisation d’espaces verts est admise sans restriction, notamment en vue de contribuer à la réalisation du maillage vert »
Comme le montre la carte du futur réseau Natura 2000, 2 couloirs de liaisons, pour le moins étroits forment les limites nord et est du lotissement. Ce sont ces couloirs qui doivent être protégés.
Afin de maintenir la qualité biologique du plateau, les plantations en intérieur de jardins devraient être aussi réalisées à l’aide d’essences indigènes selon les mêmes critères que ceux des zones vertes voisines. Le rapport d’incidence (p. 4) indique « principalement sur base de ». Principalement devrait être remplacé par exclusivement. 
Constatant que le projet est quasiment enclavé dans une ZVHB, des mesures devraient être prises pour permettre le passage des espèces migratoires et jouer son rôle de liaison permettant à la faune de se rendre sur ses zones de gagnage à partir de ses lieux de nidification. Afin d’éviter les entraves à leur passage, le bas des clôtures doivent prévoir un espace de 10 cm permettant le passage des petits mammifères, batraciens et reptiles qui suivent des couloirs traditionnels qui ne correspondent pas toujours à ceux des plans. Le rapport d’incidence ne mentionne que la nature et la hauteur des clôtures.

Sol et Eau
Le projet prévoit des citernes, des retenues, sans autre précision. Nous demandons des citernes d’au moins 4000 l par habitation unifamiliale et la réalisation obligatoire d’un double circuit d’alimentation en eau  (les périodes de sécheresse devenant de plus en plus fréquentes imposent une réserve suffisante) pour envisager une utilisation domestique des eaux de pluie (WC, laverie, etc.). Le circuit d’évacuation des trop-pleins des citernes sera relié à un bassin de décantation (un étang) par lequel les eaux transiteraient avant d’être dirigées vers le réseau hydrologique existant ou d’où elles pourraient percoler de façon naturelle ou via des drains. Ce bassin servirait aussi de bassin d’orage et permettrait aussi d’observer tant visuellement qu’olfactivement des pollutions accidentelles des eaux pluviales. (Imaginons une bouteille de dérivés pétroliers malencontreusement renversée lors de travaux de peinture qui polluerait tout le réseau).
Pour cette raison une vanne de vidange de la pièce d’eau reliée au réseau d’égouttage doit être prévue.

Pollution de l’air et des sols
Le projet Dolez fait, à juste titre, état de pollution des sols agricoles par divers pesticides. Pour être cohérent avec cette affirmation le projet de lotissement doit interdire l’usage de pesticides de synthèse dans les maisons et jardins : pas d’herbicides le long des chemins, allées et voiries, pas de fongicides de synthèse sur les plantes et arbustes, pas d’insecticides de synthèse dans les squares, terre-plein, pelouses jardins.

L’air – les énergies
Le rapport d’incidence ne fait pas de prescriptions sur l’utilisation des énergies. Il pourrait au moins indiquer des intentions. Il se limite à parler de « systèmes modernes et performants » ce qui nous laisse sur notre fin. Ce n’est pas avec une telle approche que nous atteindrons les objectifs de Kyoto… Il faut aller beaucoup plus loin en imposant l’utilisation rationnelle des énergies. L’utilisation de techniques modernes signifierait pour nous la mise en commun de la production d’énergie du lotissement. Quelques pistes : production d’eau chaude combinée gaz-solaire, pompes à chaleur, placement d’éoliennes pour produire de l’électricité (nous sommes sur un plateau où le vent souffle…), etc. Ce n’est pas à nous de réaliser une étude sur un sujet crucial dans le cadre d’un développement durable et qui est négligé par les promoteurs.

La commission a rendu un avis négatif. Pour le lire, cliquez sur le fichier PDF 

Retour en haut de cette page

Intervention dans le cadre du projet de lotissement au plateau Engeland en bordure du chemin du Puits
(
Intervention effectuée au nom de SOS Kauwberg , Bruxelles Nature et de l’Entente Nationale pour la Protection de la Nature. Celle-ci fut complétée par les interventions de Harry Mardulyn, Président de Bruxelles Nature et de Betty Beys au nom d’AVES)

Le projet de lotissement au plateau Engeland est le second projet d’une telle ampleur en bordure d’une zone verte à haute valeur biologique (ZVHB) devant participer au maillage vert et bleu du PRD et pressentit pour être un élément du réseau Natura 2000. Le projet est aussi situé le long de la promenade verte que la Région devrait réaliser après les aménagements en cours en bordure du Kinsendael et le long du Kriekenput.

Tout comme le projet de lotissement le long de l’avenue Dolez, il s’agit d’un précédent qui servira de référence aux projets demandés dans des contextes similaires. Mon intervention se limitera aux aspects du projets qui peuvent nuire à la ZVHB et en amoindrir la qualité biologique. L’idéal aurait évidemment été de maintenir l’entièreté de cet espace semi-naturel en zone verte, mais le PRAS en a décidé autrement. Les défenseurs de la nature préféreraient que cette partie du plateau Engeland puisse être préservée de l’urbanisation, et chercheront toute mesure qui le permette. Mais dans l’urgence, si ce projet de lotissement devait être accepté – et nous sommes nombreux ici à espérer que cela ne soit pas le cas – prenons des mesures de nature à limiter son impact sur le fragile environnement qui l’entoure.

Je voudrais formuler deux remarques importantes avant d’aborder cet aspect environnemental:
Ø Le projet va engendrer un afflux de trafic. Le PRD et le PRAS ont prévu une halte du RER (ligne 26) à proximité du Lycée Français. Le rapport d’incidence ne mentionne pas ce fait et ne prévoit pas de chemin d’accès vers le chemin de fer. Cette halte du RER devrait permettre de limiter l’impact du lotissement en terme de voitures. Il est donc souhaitable que le lotissement ne puisse se réaliser qu’après la mise en service de la halte sur la ligne 26.
Ø Le projet n’indique pas comment la promenade verte - prévue au PRD et déjà en cours de réalisation à quelques centaines de mètres le long de la rue Engeland - pourra s’intégrer en bordure de lotissement qui présente un front bâti de part et d’autre du chemin du Puits, entre l’av. de l’Hélianthe et la rue Engeland. Elle ne pourra même pas se réaliser si les constructions se font à front de rue au chemin du puits. Il faudra revoir le projet dans cette zone et prévoir un accès depuis l’intérieur du lotissement afin de permettre la réalisation des aménagements relatifs à la promenade verte. Le lotissement ne devrait aussi prévoir qu’un seul accès afin de ne pas multiplier les carrefours communs avec la promenade verte régionale. L’assiette en bordure de lotissement pourrait être cédée à l’IBGE, tout comme les promoteurs proposent de le faire pour la zone E qui est en ZVHB.
Il ne faudrait pas plus que la promenade verte soit déplacée et vienne dévaloriser la ZVHB. Cette ZVHB est d’autant plus fragile qu’elle est étroite. Y faire passer la promenade verte en hypothéquerait la valeur et irait à l’encontre des mesures de protection dont cette zone doit faire l’objet. Si la promenade verte est déplacée, c’est à l’intérieur de la zone d’habitat du PRAS.

Aspect environnemental en liaison avec la ZVHB participant au futur réseau Natura 2000
Le projet est situé en bordure d’une zone verte de haute valeur biologique participant au maillage vert, sur laquelle il risque d’avoir un impact en l’absence d’espace tampon. Cette zone verte est pressentie pour faire partie d’un réseau européen de protection des habitats naturels de la faune et de la flore.
Il semble de ce fait réaliste de demander que des prescrits tels que ceux qui concernent les abords de la forêt de Soignes au statut identique (ZVHB et Natura 2000) soient mis en œuvre le long de la ZVHB.. Ainsi une zone de recul, non aedificandi de 40 m serait de nature à protéger la quiétude de la faune et permettre la nidification des nombreuses espèces répertoriées par AVES. Une telle réglementation rencontre parfaitement la prescription 0.2 du PRAS :
« Dans toutes les zones, la réalisation d’espaces verts est admise sans restriction, notamment en vue de contribuer à la réalisation du maillage vert ».
Afin de maintenir la qualité biologique du plateau, les plantations en intérieur de jardins devraient être aussi réalisées à l’aide d’essences indigènes selon les mêmes critères que ceux des zones vertes voisines (voir p. 15 du Rapport d’incidences). Les espèces subspontanées envahissantes telles que le cerisier tardif ou la renouée du Japon (toutes deux présentes actuellement) doivent être élimées des plantations et des espaces verts du lotissement. Le cerisier de Schaerbeek a essaimé sur le plateau Engeland. Cette variété de cerisiers qui entrait dans la fabrication de la Kriek-lambic fait partie de notre patrimoine local et doit être préservée.
Constatant que le projet est quasiment enclavé dans une ZVHB, des mesures devraient être prises pour permettre le passage des espèces migratoires et jouer son rôle de liaison permettant à la faune de se rendre sur ses zones de gagnage à partir de ses lieux de nidification.
Afin d’éviter les entraves à leur passage, le bas des clôtures doivent prévoir un espace de 10 cm permettant le passage des petits mammifères, batraciens et reptiles qui suivent des couloirs traditionnels qui ne correspondent pas toujours à ceux des plans.

Sol et Eau
Le projet prévoit des citernes d’une contenance (1 500 l) trop faible pour envisager une utilisation domestique des eaux de pluie (WC, laverie, etc.). Pour une maison individuelle les citernes doivent être d’au moins 4000 l si l’on y réalise un double circuit d’alimentation en eau  (les périodes de sécheresse devenant de plus en plus fréquentes imposent une réserve suffisante). Le circuit d’évacuation des trop-pleins des citernes sera distinct, prévoit le rapport d’incidence. Mais celui-ci ne précise pas comment seront traitées les eaux des trop-pleins. Il nous apparaît qu’il y a là des risques potentiels de pollution. La solution est de collecter ces eaux vers un bassin de décantation (un étang) par lequel les eaux transiteraient avant d’être dirigées vers le réseau hydrologique existant d’où elles pourraient percoler de façon naturelle ou via des drains. Ce bassin servirait aussi de bassin d’orage et permettrait aussi d’observer tant visuellement qu’olfactivement des pollutions accidentelles des eaux pluviales. (Imaginons une bouteille de dérivés pétroliers malencontreusement renversée lors de travaux de peinture qui polluerait tout le réseau). Pour cette raison une vanne de vidange de la pièce d’eau reliée au réseau d’égouttage doit être prévue.

Pollution de l’air et des sols
Pour s’inscrire dans un esprit de protection des animaux et végétaux fréquentant de la zone Natura 2000 proche et afin de garantir la qualité des eaux de la nappe aquifère, le projet de lotissement doit interdire l’usage de pesticides de synthèse dans les maisons et jardins : pas d’herbicides le long des chemins, allées et voiries, pas de fongicides de synthèse sur les plantes et arbustes, pas d’insecticides de synthèse dans les squares, terre-plein, pelouses jardins.

L’air – les énergies
Le rapport d’incidence n’indique aucune prescription concernant l’utilisation des énergies. Il pourrait au moins indiquer des intentions. Il se limite à parler de « systèmes modernes et performants » ce qui nous laisse sur notre fin. Ce n’est pas avec une telle approche que nous atteindrons les objectifs de Kyoto… Il faut aller beaucoup plus loin en imposant l’utilisation rationnelle des énergies. L’utilisation de techniques modernes signifierait pour nous la mise en commun de la production d’énergie du lotissement. Quelques pistes : production d’eau chaude combinée gaz-solaire, pompes à chaleur, placement d’éoliennes pour produire de l’électricité (nous sommes sur un plateau où le vent souffle…), etc. Ce n’est bien sûr pas à nous de réaliser une étude sur un sujet crucial dans le cadre d’un développement durable et qui semble négligé par les promoteurs.

Conclusion :

Par les exemples qui ont été cités il apparaît que le rapport d’incidence joint au dossier a oublié de nombreux aspects et en a omis d’autres. Seule une étude d’incidence réalisée par un bureau d’étude extérieur au projet pourra donner une lecture objective des impacts du projet et pourra rassurer - le cas échéant - les défenseurs de la nature.
J’espère que ce projet de lotissement sera rejeté par la Commission de concertation et que, forte des arguments développés par les différents intervenants, celle-ci exigera une étude d’incidence pour tout nouveau projet.

La commission a rendu un avis négatif. Pour le lire, cliquez sur le fichier PDF 

Retour en haut de cette page

Retour en haut de cette page