Un Kauwberg, deux
        associations ...
        
        Pourquoi
        existe-t-il deux associations qui se préoccupent du Kauwberg ?
        Quelles sont les
        positions respectives de SOS Kauwberg et de la Ligue des Amis du
        Kauwberg (LAK), où sont leurs différences ?
        Deux questions qui
        nous sont souvent posées.
        A l’occasion de
        notre quinzième anniversaire, nous avons essayé d’y répondre.
        La position de SOS Kauwberg est
        très simple : nous recherchons les synergies possibles pour atteindre
        le but que nous sommes fixés en 1987. Nous travaillons ainsi avec de
        nombreuses associations qui oeuvrent pour la défense de la nature, tant
        francophones que néerlandophones.
        Depuis 15 ans notre association
        est fidèle à ses objectifs initiaux : aboutir à la mise en œuvre du
        projet du Professeur Martin Tanghe : un espace vert plurifonctionnel en
        milieu urbain, accessible à tous, un « espace libre » comme
        nous le disons sur l’une des affiches des années 80.
        Ce plan avait été élaboré en
        1987 à la demande de François Moyson, Président fondateur de la LAK .
        Il avait obtenu le prix de l’environnement de la Fondation Ford. Ce qu’on
        qualifiait aussi de « jardin pédagogique » reste notre
        objectif; c’est aussi la trame sur laquelle a été élaboré le plan
        de gestion de 1994, réalisé dans le cadre d’une convention avec l’IBGE.
        Pour beaucoup, une différence
        fondamentale entre nos deux associations réside dans la déférence de
        la LAK vis-à-vis d’importants propriétaires de terrains du Kauwberg
        : la LAK ne souhaitant mener aucune action qui puisse mettre en cause
        leurs biens.
        La position de SOS Kauwberg est
        claire : le but de notre association n’est pas de prendre parti pour
        ou contre les propriétaires, mais de sauvegarder ces 53 ha d’espaces
        libres en ville, d’atteindre la réalisation de notre « objectif
        social » : le plan Tanghe et le plan de gestion.
        Quant à la situation juridique des terrains, c’est l’affaire de la
        décision politique : que les terrains soient privés ou publics, c’est
        leur affectation qui nous importe, c’est à dire préserver cet espace
        semi-naturel
        P.S.   La LAK dispose
        aussi de son site internet : http://www.ful.ac.be/hotes/Lak/