MEMORANDUM
2012 de SOS Kauwberg - Uccla Natura au prochain collège ucclois
Les
points que nous mettons en avant ci-dessous pour attirer l’attention de
nos futurs mandataires ont
le soutien de la majorité des associations de défense de la nature à
Bruxelles, membres de Bruxelles Nature.
Ce mémorandum rassemble les demandes et les souhaits
sur lesquels les membres de l’asbl SOS Kauwberg-Uccla Natura et les
administrateurs de l’ACQU veulent attirer l’attention des candidats aux
élections communales. Le programme de la majorité qui sera mis en place
après les élections d’octobre ne devrait pas ignorer les attentes relatives
à notre environnement naturel.
Ce document se réfère à celui diffusé en 2006 et le remplace. Si certains
aspects relatifs à la place de la Nature dans l’environnement urbain ont
évolué positivement depuis l’approbation de l’Agenda 21, on ne peut
malheureusement pas en conclure qu’une amélioration globale de la nature en
ville soit perceptible, au contraire. Les différents points listés
ci-dessous sont autant d’indicateurs de qualité naturelle et de préservation
de la biodiversité.
Merci à celles et à ceux qui manifesteront de l’intérêt et consacreront du
temps à la nature en ville en lisant et réagissant au présent document.
La majorité des demandes que nous formulons dans ce
mémorandum pourraient être intégrées dans un Plan Communal de Développement
de la nature (PCDN) dont nous souhaitons l’élaboration par la commune
d’Uccle
Le mémorandum est subdivisé en 6
thématiques : Préservation de la nature et de la biodiversité
(I), Gestion de l’eau (II), Urbanisme et gestion du territoire (III),
Agenda 21 - Action et développement (IV), Éducation et Formation à la
préservation de la nature et Information (V) et participation du public
(VI).
I Préservation de la nature et de la biodiversité
♦ Réalisation du maillage
vert.
Nous demandons qu’une plus grande attention soit
apportée par la Commune à la conservation ou à la réalisation du maillage
vert, par l’élaboration d’un inventaire et d’une carte du maillage et de ses
corridors verts à préserver ou à créer, par la gestion différenciée de tous
les espaces publics pour une intégration au maillage.
♦ Mise en œuvre et suivi des zones Natura
2000.
Nous invitons les autorités communales à informer le
public et à compléter les premières informations, parues dans le Wolvendael.
Démontrer l’importance des zones spéciales de conservation et de la
nécessité d’y préserver la biodiversité (au moyen, par exemple,
de dépliants, de panneaux informatifs invitant à ne pas y déverser
les déchets de jardin ou de ne pas quitter les sentiers, veiller au respect
des objectifs de protection écologique lors de l’aménagement des zones
proprement dites ou des zones contiguës). Les plans de gestion élaborés par
Bruxelles Environnement devraient être portés à l’enquête publique dans les
mois ou années qui viennent, nous espérons que la Commune y fera la
meilleure publicité.
♦ Acquisition patrimoniale
de zones vertes.
Nous souhaiterions que la Commune se dote de moyens
financiers suffisants pour pouvoir mener une politique plus efficace et plus
responsable dans l’acquisition de zones vertes comme celle du Broek, par
exemple. (Une procédure d’acquisition du Broek a été initiée par la
Commune, mais n’a plus évolué)
♦ Plans de gestion
écologique des cimetières du Dieweg et du Verrewinkel.
Le plan de gestion du cimetière de Verrewinkel a été
réalisé en 2009 et celui du cimetière du Dieweg
en 2010. Une évaluation périodique des résultats, un bilan des points forts
et des points faibles des sites et leur diffusion plus large vers le public
permettraient une meilleure compréhension par les
citoyens. Si l’évaluation se révèle négative une
modification des objectifs et /ou des moyens devrait être envisagée.
♦ Un plan de gestion pour
le vallon du cimetière du Verrewinkel.
Ce vallon, inscrit en Zone spéciale de conservation
Natura 2000, a servi de dépotoir aux déchets du cimetière et quelquefois
même à des riverains inconscients. La situation
du vallon qui reçoit les eaux pluviales des versants reste très fragile,
ainsi que l’étang dit du « Tetteken Elst » qui le prolonge au pied du talus
du chemin de fer. Un plan de remise en état et de gestion Natura 2000
devrait être établi en synergie avec Bruxelles
Environnement (IBGE) et la Commune, propriétaire du terrain.
Nous souhaitons que la Commune mette tout en œuvre pour pouvoir gérer
ce site au mieux et au plus tôt
♦ Préservation des
potagers.
Cette fonction sociologiquement importante est de plus
en plus mise à mal. Plusieurs zones potagères uccloises ont été loties,
notamment dans le quartier du Melkriek.
Nous demandons que la Commune prenne les mesures nécessaires pour assurer la
pérennité de cette activité qui apporte non seulement une alimentation de
proximité, une vie sociale, mais de plus un contact in situ de la nature en
ville. Une approche systématique de ce mode de gestion d’un espace commun
par les habitants devrait être envisagée dans les projets urbanistiques ou
les rénovations de quartier. (Pourcentage du territoire communal affecté sur
le long terme à cette fonction, promotion du jardinage biologique et
collectif, aménagement esthétique et de qualité). Comme l’Agenda
21 mentionne cela en ses actions nº 77, 90 et 91, nous espérons que ces
intentions seront mises en œuvre prochainement. Ces mesures devraient
figurer dans un PCDN tel que nous le demandons.
♦ Préservation des talus,
des sentiers et des derniers bocages.
Éviter l'élargissement ou le bétonnage des anciens
sentiers, souvent bordés de talus riches en
espèces végétales et animales. Ceux-ci jouent le rôle de « coulée verte »,
de couloir de communication. Lors de la rénovation de tels sentiers, veiller
à préserver leur biodiversité en évitant tout "bétonnage" ou
imperméabilisation inutile, voire nuisible. Lorsque ces sentiers sont
privés, aider leurs propriétaires à établir un plan de gestion.
♦ Mesure à l'encontre des
plantes invasives.
De nombreuses plantes "invasives" (principalement
renouées du Japon et Sakhaline, berce du Caucase, parfois aussi les
cerisiers tardifs) sont en extension sur le territoire ucclois. Les mesures
préventives et curatives doivent être développées en collaboration avec
Bruxelles Environnement. Nous demandons à la Commune de poursuivre
l’information et la sensibilisation du public à cette problématique, de
prendre des mesures adéquates pour éviter la propagation, d'inciter par
diverses mesures les particuliers à intervenir à leur niveau.
Il s’agit aussi de poursuivre les actions d’arrachage (deux à trois passages
annuels, par exemple en collaboration avec des associations ou mouvements de
jeunesse), et avant tout de procéder à l’entretien des différents sentiers
et espaces publics envahis. Les services des plantations doivent s’impliquer
davantage dans cette problématique qu’ils semblent sous-estimer,
transportant parfois des terres contaminées pour la création de parterres
publics et diffusant de la sorte les renouées.
Par exemple, les terrains communaux autour du service des plantations qui
devraient être les premiers à faire l’objet d’une gestion dans ce sens.
♦ Pesticides et lieux
publics
Nous demandons le strict respect de la réglementation
interdisant l’usage des pesticides sur les lieux publics. L’action nº 72 de
l’Agenda 21 prévoit cette interdiction pour les espaces verts gérés par la
Commune. L'utilisation de pesticides (surtout
herbicides) doit être interdite le long des voies publiques, sur les
trottoirs, etc., y compris les propriétés privées accessibles au public. Le
débroussaillage chimique de sentiers, même par des herbicides bio, ne peut
se justifier ! Les arrêtés d’application de l’Ordonnance Nature devraient
imposer cette attitude. Dans le passé certaines pratiques étaient tolérées
fort probablement par ignorance des gestionnaires et hommes de terrain.
♦ Gestion différenciée des
espaces publics et maintien des espèces indigènes et sauvages.
Une telle gestion a pour objectif de
maintenir certaines fonctions sociales indispensables tout en privilégiant
les espèces indigènes favorables aux invertébrés (araignées, insectes,…) et
aux oiseaux. Le choix des espèces à préserver peut devenir un enjeu
essentiel pour le retour des papillons ou des abeilles dans la ville par
exemple. Les herbes folles appelées « mauvaises » par des générations
d’agriculteurs constituent souvent un réservoir alimentaire indispensable
pour la faune. Le maintien et la gestion par fauchage limité, à l’instar de
ce qui se fait sur certaines bermes d’autoroutes, pourrait s’envisager à
condition d’informer le public de son utilité.
♦ Gestion des arbres
d'alignement en voirie et abattages privés.
Utiliser la taille douce, plus respectueuse des arbres
partout ou c'est possible. Remplacer les arbres au réseau racinaire
détériorant les trottoirs et voiries plutôt que de les tailler en chicots,
comme c'est le cas pour les platanes, en plantant dans l'interligne d'autres
essences, si possible. Il faut rappeler périodiquement au public
l’interdiction de toute intervention d'abattage pendant la période de
nidification des oiseaux, soit de fin mars à mi-août.
Cette interdiction prévue aussi par l’ordonnance Nature régionale
demande à la fois une publicité et des mesures de sanction, car les
infractions sont fréquentes, souvent par ignorance.
II Gestion de l’eau
♦ Mesures préventives aux
inondations.
Nous demandons la création ou l'aménagement de zones
vertes inondables ayant la fonction de réservoir pour les pluies
excédentaires, elles peuvent participer au maillage bleu dans les vallées.
Nous nous réjouissons que des projets allant dans ce sens, tels des noues,
soient en gestation et nous souhaitons que de nombreux autres projets
aillent dans ce sens.
En attendant que la réalisation de ces aménagements en question ne soit
effective, nous souhaitons un moratoire vis-à-vis de toute réalisation
urbanistique dans les vallées et vis-à-vis des minéralisations importantes
sises sur les plateaux tant que les mesures préventives aux inondations ne
seront pas effectives. Les projets de grands bassins d’orages prévus par
VIVAQUA ne résoudront pas tous les problèmes.
Nous sommes persuadés que l’accent doit être mis sur les mesures
individuelles de retenues des eaux de pluie au maximum sur les parcelles où
elles tombent par tous les moyens utiles comme la généralisation des
citernes pour tous les bâtiments anciens ou neufs, des mesures
d’infiltration in situ, conserver ou recréer le maximum de zones de pleine
terre partout où cela serait possible. Un plan global de prévention devrait
être conçu par la Commune et accompagné d’une politique de diffusion des
mesures techniques individuelles possibles. Nous
ne développons pas plus ce point repris à l’action 84 de l’Agenda 21et
renvoyons au livre blanc qui sera édité par l’ACQU sur ce sujet.
♦ Maillage bleu
L'assainissement des trois cours d'eau ucclois et de
leurs affluents devrait se poursuive prioritairement et devrait être
coordonné avec les mesures préventives contre les inondations.
Nous demandons que les eaux de source d'abord, les eaux pluviales
ultérieurement rejoignent le réseau hydrologique de surface chaque fois que
c’est possible. Le maillage bleu a été réalisé par Bruxelles Environnement (IBGE)
sur la plaine du Bourdon. Pour sa part, la Commune a réalisé une série de
travaux sur le cours du Geleytsbeek, mais la remise à ciel ouvert entre
l’étang Spelmans et la chaussée de Saint-Job semble abandonnée.
Nous invitons la Commune à réhabiliter ce tronçon du Geleytsbeek
ainsi que les actions 85 et 86 de l’Agenda 21 relatives à ce sujet.
Nous sommes étonnés que le voûtement récent d’un tronçon de ce ruisseau chée
de Saint-Job, n’ait fait l’objet d’aucune enquête. Cette action semble en
totale contradiction avec l’Agenda 21, la visibilité du maillage bleu et est
à l’opposition de nos attentes.
♦ Rationalisation du
secteur de l’eau.
Nous demandons qu’à l’occasion des travaux de placement
ou de rénovation des égouts, une réflexion soit menée pour récolter les eaux
pluviales sur les parcelles partout où ceci est réalisable et ailleurs de
les canaliser par des circuits séparés vers le
milieu naturel. Ce réseau doit y faire l’objet d’une gestion appropriée en
direction de zones d’absorption ou de débordement afin d’alléger la charge
totale des égouts.
Le secteur de l’eau couvre trois filières bien distinctes : l’eau potable,
l’eau de pluie et les eaux usées, gérées par de multiples acteurs (Vivaqua,
Hydrobru, commune d’Uccle).
L’eau de surface, les zones humides, les ruisseaux et les étangs restent de
la compétence de la Commune, mais pas les eaux de ruissellement qui
devraient y être raccordées, par exemple. La multiplicité des services
compétents crée une confusion qui entraîne des décisions et des
interventions incohérentes et néfastes pour la gestion écologique des cours
d’eau et des étangs. Nous demandons une réorganisation de ces filières
autour d’un acteur unique qui assure la coordination des intervenants.
III Urbanisme et gestion du territoire
Il faut veiller à intégrer la nature et la préservation
de la biodiversité dans tous les projets d’urbanisme. La Commission de
concertation ne peut se contenter de rapports d’incidences superficiels,
réalisés de façon sommaire et sans avis contradictoires.
Nous demandons que les projets urbanistiques tiennent aussi compte de
l’importance de la conservation d’éléments naturels du paysage qui de par
leur nature ou leur fonction sont essentiels à la migration et à la survie
des espèces ou habitats.
Ainsi, par exemple, les plans d’urbanisation du Plateau Avijl n’ont pas
étudié toutes les solutions permettant de limiter les atteintes au cœur du
site.
♦ Préservation des
intérieurs d’îlots.
Les intérieurs d’îlots représentent une partie très
importante (40 %) des espaces verts à Bruxelles et jouent donc un rôle
essentiel dans le maillage écologique. Malgré les bonnes dispositions
prévues par le PRAS qui protège en principe, la bonne qualité des
intérieurs d’îlot, nous constatons que l’état général de ceux-ci se
détériore, ils continuent à s’urbaniser et à se minéraliser par l’accord
systématique de dérogation dans les permis d’urbanisme. Nous souhaitons au
niveau communal une rigoureuse prise de conscience de ce phénomène face aux
dégâts intervenus ces dernières années. Nombreux sont les intérieurs d'îlots
qui ont été lotis depuis l'adoption du PRAS, ils sont autant d'atteintes à
la biodiversité, mais aussi à leur rôle de filtre de l'air et des
pollutions, joué par ces masses végétales. Rappelons que si le PRAS a
affecté d’office en zone d’habitation certains espaces verts de fait et les
friches de moins d’un hectare, il a laissé aux communes la faculté de
maintenir ces espaces « en vert » par la prescription 0.2 qui permet de
conserver des espaces verts dans toutes les zones, sans restriction,
notamment pour la réalisation du maillage vert. Dans ce cadre légal, nous
demandons la protection des zones humides en intérieurs d'îlots qui ont été
ignorées par différents plans urbanistiques. Nous souhaitons,
par exemple, la préservation de la zone marécageuse à iris jaune
entre l'av. Coghen et la rue du Doyenné, traversée par un affluent sans nom
de l'Ukkelbeek et où plusieurs mares et petits étangs non répertoriés
existent encore (à l'arrière de l'école du centre et de la cure - entre
autre). À défaut d'une protection prévue par le PRAS, de telles zones
doivent faire l'objet à tout le moins d’un PPAS précisant leur destination.
Comme l’Agenda 21 mentionne cela en ses actions nº 68 et
70, nous espérons que ces intentions seront mises en œuvre prochainement et
seront intégrées dans un plan communal ad hoc, de type PCDN (voir ci-après).
♦ Mesure urbanistique
favorable à l’avifaune.
Nous demandons, lors de constructions neuves ou lors de
la rénovation de façades, qu’une mesure urbanistique soit prise qui
encouragerait l’inclusion de briques creuses pouvant servir de cavités,
nichoirs pour des espèces cavernicoles en régression à Uccle comme ailleurs
à Bruxelles (Moineau, Rouge-queue, Martinets,…). La Commune pourrait offrir
des nichoirs, ce qui est moins couteux que de proposer un subside pour de
petites actions et aussi montrer l’exemple en les posant sur des bâtiments
publics ; par exemple, y placer des nichoirs pour hirondelles de fenêtre ou
martinets. Ces mesures sont peu couteuses, mais porteuses d’une symbolique
témoignant d’un rapport à la nature moins anthropocentrique. Comme l’Agenda
21 mentionne cela en son action nº 70, nous espérons que ces intentions
seront mises en œuvre prochainement. Ces mesures devraient figurer dans un
PCDN tel que nous le demandons.
♦ Protection et soutien à la
conservation et à la gestion des zones vertes du PRAS/PRD.
Il y a actuellement un vide
législatif assurant la gestion effective de l’affectation d’une zone en zone
verte. Il faudrait une attitude en urbanisme, une réglementation communale
prévoyant des sanctions pour tout type d’atteinte aux zones vertes
(actuellement, seuls les cas les plus flagrants font éventuellement l’objet
de poursuites, mais ceux-ci aboutissent rarement à la remise en état naturel
des lieux) et surtout des incitants à la mise en œuvre de celles-ci
(incitants fiscaux, aide communale pour la gestion, …).
IV Agenda 21 - Action et développement
Le plan d’action voté par le Conseil communal fin 2009
est trop timide, de nombreux points de ce mémorandum que nous avons apportés
dans les discussions lors de l’élaboration participative ont été écartés par
le Conseil communal. On ne peut que s’interroger sur le message que
reçoivent les citoyens et les membres d’associations qui ont investi
bénévolement de leur temps dans l’état des lieux, la réflexion et
l’élaboration de propositions raisonnables. Le plan d’action de l’Agenda 21
est trop timide, mais il n’est pas interdit d’être volontariste, de
commencer par mettre réellement en œuvre les 103 actions décidées et
d’ensuite développer de nouvelles actions.
♦ Réalisation d’un plan
communal de développement de la nature (PCDN), à l’instar de certaines
communes wallonnes.
L’Agenda 21 est sensé inclure un tel plan, mais tel
qu’il a été voté en 2009, il ne propose que d’étudier l’élaboration d’un
schéma directeur "nature" et une série d’actions, ce qui est bien timide et
insuffisant : nous attendons une dynamique nature intégrée.
Les interventions pour la sauvegarde de la nature ont de multiples
facettes et il serait sage de pouvoir coordonner toutes ces bonnes
intentions dans un plan global pour une bonne coordination des actions
futures. Il semblerait qu’un plan plus ambitieux soit à l’étude.
Dans ce cas, il va de soi que les milieux associatifs ucclois sont
parties prenantes et souhaitent collaborer à cette réalisation et aussi à
des actions de gestion et de sensibilisation auprès du public.
♦
Information régulière du public des résultats et des actions entreprises ou
des projets en cours
V Éducation et Formation à la préservation de la
nature
♦ Éveil de la jeunesse via les écoles et lycées.
♦ Promotion de l’ErE
, Éducation relative à l’Environnement
L’Éducation relative à l’environnement et l’utilisation
des espaces verts par les écoles uccloises se heurtent à la méconnaissance
de cette problématique par les instituteurs. La Commune pourrait
subventionner des associations locales (Guides nature, par exemple) dans le
cadre des visites scolaires accompagnées de leurs guides compétents. Comme
l’Agenda 21 mentionne cela en son action nº 89, nous espérons que ces
intentions seront effectivement mises en œuvre. Des documents et outils
pédagogiques appropriés devraient être disponibles sur le site internet
communal.
♦ Formation des acteurs
impliqués dans la préservation de la nature
Une formation périodique à la préservation de la
nature, dans le cadre du recyclage professionnel, devrait être prévue pour
les acteurs communaux, de l’architecte-urbaniste à l’ouvrier en charge de
ces problématiques.
VI Information et participation du public
♦ Réalisation d’un
bulletin communal d’informations nature.
La Commune s’est engagée dans un Agenda 21 local dont
les réalisations en terme de développement de la nature sont bien discrètes.
Les intentions de l’action 2 se réaliseraient via le Wolvendael qui
est un journal à vocation publicitaire, tout
comme le Vlan, dans lequel la Commune dispose de pages très limitées et
payantes.
Un journal communal strictement informatif, c’est à dire qui véhicule de
l’information et des conseils utiles au public et dans lequel articles
rédactionnels et publicité ne se confondraient pas, pourrait comporter des
pages nature, environnement, mobilité, climat, énergies, habitat, etc. Les
associations et les habitants volontaires pourraient participer à son
élaboration.
♦ News communales "nature"
Une lettre d’information, par internet, permettrait
aussi la diffusion de beaucoup d’informations générales et pourrait inclure
un éveil à la préservation de la nature à Uccle, ou plus largement des
notions relatives à l’environnement. Celle-ci serait diffusée aux citoyens
qui en feraient la demande. Elle recenserait activités locales, communales
ou associatives, conseils, etc., et serait aussi disponible sur le site
internet de la Commune.
♦ Organisation de parcours
annuel parcs, espaces verts, potagers, jardins… de la Commune.
La rotation annuelle des habitants
étant de plus en plus importante, de nouveaux habitants méconnaissent les
richesses naturelles de la commune d’Uccle. Nous invitons les autorités
communales à instaurer une journée des parcs, espaces verts et sites
semi-naturels à destination de ces nouveaux et des plus anciens en éditant
une brochure à ce sujet et organisant une journée des parcs et espaces
verts, à l’instar des portes ouvertes et des parcours d’artistes.
Nous invitons de même les autorités communales à instaurer une
journée des potagers qui pourrait être co-organisée avec Nature & Progrès et
Bruxelles Environnement qui développent des actions similaires, ce serait
une manière de développer ces initiatives.
♦ Soutien et
reconnaissance des associations de défense de l’environnement.
Nous invitons la Commune à reconnaître
le travail bénévole des associations et à diffuser et
soutenir leurs actions pédagogiques ou de
gestion.
Leur subventionnement éventuel doit
être basé sur des critères stricts et objectifs.
Les
réponses et réactions, in extenso, dans l'ordre de leur arrivée.