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LES BATRACIENS Le sol sablonneux du Kauwberg ne se prête pas au creusement
de mares dans lesquelles les batraciens puissent se reproduire. Il en a pourtant existé
une derrière la Ferme Rouge jusque dans les années 60. Différents étangs permettaient
leur reproduction dans la vallée de Saint-Job, et c'est encore le cas dans celui du
Papenkasteel. Actuellement, il existe sur le plateau un étang artificiel en béton dans
le parc de « La Sauvagère ». Il abrite des populations encore étoffées de batraciens.
Environ 120 femelles de grenouilles rousses (Rana temporaria)
y pondent chaque année. Au printemps, on peut y observer les tritons lorsqu'ils viennent
respirer à la surface de l'eau. Le triton alpestre (T
riturus alpestris) est le mieux représenté parce qu'il s'adapte bien aux lieux
ombragés. En contrebas du cimetière, quelques grenouilles rousses viennent pondre aussi. Cependant, les têtards n'y parviennent que certaines années à atteindre l'âge de la métamorphose, parce que cette mare a un caractère très temporaire. Une autre petite mare est située dans le bas de l'avenue Dolez. La grenouille rousse y dépose ses amas d'oeufs au printemps, mais comme il y a trop peu d'eau, la reproduction n'y réussit habituellement pas non plus. Quelques tritons ponctués la peuplent: typiques des lieux ensoleillés, ils sont une relique du paysage champêtre de jadis. La restauration de cette mare devrait favoriser ces deux espèces, et peut-être permettre l'implantation spontanée d'autres batraciens. Enfin, la création éventuelle d'une autre mare dans les prairies humides en contrebas du plateau, le long de la chaussée de Saint-Job, serait également profitable à ces espèces. |